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Le vent du pays étranger
29 avril 2009

Le navire vert et la veste grise

DSC01654  Un beau jour en hiver, un homme est venu d’ailleurs. Il a tenu la valise grise et la veste grise à la main. Devant lui, le grand navire vert flottait.
  Il a mis la première porte qui lui a rappelé qu’il la touchait une autre fois. En passant par le couloir sombre, il trouvait la deuxième porte transparente. Ensuite, il y avait l’escalier en spirale qui menait au quatrième étage. Au troisième étage, le petit capitaine l’attendait. Il a introduit cet homme dans le salon. Il semblait que le captaine s’intéressait à l’Amérique du Sud, il a déposé les objets de Cuba et de l’Equateur partout. Les livres de peintures et d’architectures sont rongés dans la bibliothèques. La table et les chaises étaient les favorites de l’homme. Il a dû pousser des exclamations comme si c’était sa première visite. Et il a dit au captaine qu’il restera au quatrième étage pour le moment.
  Il restait allongé sur le lit après qu’il a posé sa valise. Il y avait deux pièces, l’une à l’est, l’autre à l’ouest, qui avaient des lucarnes. On a vu les chemirées en brique par les fenêtres et aussi le phare blanchâtre au lointain. La pièce de l’est avait deux lucarnes. L’une était fermée avec un canif d’Afrique. Le ciel s’étendait à perte de vue par la lucarne du navire. L’homme n’a pas aimé ce pays, mais ce ciel le rendait heureux. Enfin, il en a un aperçu. La femme n’avait pas menti mais elle n’avait rien dit d’Important.
  Peu de temps après, il a commencé à pleuvoir. Le son de la pleuvoir. Le son de la pluie résonnait sur les lucarnes. Les gouttes d’eau, les gouttes d’eau. La mer brune a fait vaciller lentement et doucement le navire vert comme un berceau. Le navire s’est enseveli dans la nuit. L’homme est tombé dans un rêve pour qu’il voie la femme aussi. Il a murmuré quelque langues étrangères qu’elle a laissées. Ces mots s’écoulaient de sa bouche comme l’ecume. La veste grise a laissé certainement l’odeur de la femme. Cette odeur a enveloppé tendrement l’homme.
  Trois mois ont passé. Un beau jour en mai où ils se sont connus, l’homme est decendu du navire. Il n’a pas rêvé d’elle plus. Il a oublié sa voix et son visage. Il n’a pas pu se souvenir de la raison pour laquelle il était dans le navire. Mais il n’a pas oublié seulement les mots que la femme a laissés. L’homme a déposé la veste grise dans le navire vert, il a tenu seulement sa valise grise, il est parti. Au loin, au loin. Et il n’est jamais revenu.

(29/04/2009)

ある晴れた冬の午後

 ある晴れた冬の午後、一人の男が灰色のスーツケースと灰色のパーカーを手にどこからともなくやって来た。男の目の前には緑色の大きな船が浮かんでいて、以前夜中に訪れた事があるその船を曖昧な記憶を探りながら、男は船への扉に手を掛けた。一枚目の扉を通ると薄暗い入り口を通り、再び透明の扉があった。船は螺旋を描いて設計され、男は3階まで暗い階段を手探りで登った。船には小柄な船長が彼を待ち受けており、船長は船内を案内した。船長は南米に興味があるらしく、キューバやエクアドルのオブジェがところどころに並んでいる。建築、絵画の書籍と船長の好みでもあるらしい緑色の椅子は見覚えのあるものばかりだった。男は初めて訪れたような感嘆の声を出さねばならなかった。男は船長に4階に暫く住むことを伝えた。
 荷物を置いて男はベッドに寝転んだ。東側と西側にひとつづつ部屋があり、それぞれに天窓がついていた。両方から船のレンガ造りの煙突が見え、遠く白い灯台が見える。東側の天窓は2つあり、一つにはアフリカ産の小刀で窓が閉められている。船の天窓からは広く空が見渡せた。男はこの国が好きではなかったが、この国の空は彼を幸せにさせた。そして男は気がつくのだった。女は嘘はつかなかったが、大切な事をいつも言わなかった、と。
 暫くすると雨が降り始めた。天窓に雨の音が響き始めた。雨の滴、雨の滴。茶色い海は揺りかごの様に緑色の船をゆっくりと静かに揺らし始めた。船は夜と共に沈んでいく。男も女に会いに夢の中へと落ちていった。男は女が残した幾つかの外国語を呟いた。それはひとつひとつの言葉の泡の様に、彼の口から溢れ出した。灰色のパーカーだけが確かに女の匂いを残していた。その匂いは男を優しく包んだ。
 3ヶ月が経った。男は女と初めて出逢った5月のある晴れた日に、船を下りた。男はもはや女の夢を見なかった。女の声も顔も忘れていた。自分が何故船に乗っていたのかも、忘れていた。ただ、女の残した言葉だけは忘れなかった。男は見覚えのない灰色のパーカーを緑色の船に置き、灰色のスーツケースだけを手にして再び旅に出た。遠くへ、遠くへ。そして二度と戻ってこなかった。

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