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Le vent du pays étranger

22 octobre 2009

le dernier message pour toi

Je vais fermer ce blog parce que je ne t'aime plus.
Je n'ai aucune paroles. 
Alors, c'est le moment où je dois te dire "Adieu"!!

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14 octobre 2009

Pour mon revenant passé 私の過去の亡霊へ

Pour mon revenant passé 私の過去の亡霊へ(japonais)  la lettre


29 avril 2009

Le navire vert et la veste grise

DSC01654  Un beau jour en hiver, un homme est venu d’ailleurs. Il a tenu la valise grise et la veste grise à la main. Devant lui, le grand navire vert flottait.
  Il a mis la première porte qui lui a rappelé qu’il la touchait une autre fois. En passant par le couloir sombre, il trouvait la deuxième porte transparente. Ensuite, il y avait l’escalier en spirale qui menait au quatrième étage. Au troisième étage, le petit capitaine l’attendait. Il a introduit cet homme dans le salon. Il semblait que le captaine s’intéressait à l’Amérique du Sud, il a déposé les objets de Cuba et de l’Equateur partout. Les livres de peintures et d’architectures sont rongés dans la bibliothèques. La table et les chaises étaient les favorites de l’homme. Il a dû pousser des exclamations comme si c’était sa première visite. Et il a dit au captaine qu’il restera au quatrième étage pour le moment.
  Il restait allongé sur le lit après qu’il a posé sa valise. Il y avait deux pièces, l’une à l’est, l’autre à l’ouest, qui avaient des lucarnes. On a vu les chemirées en brique par les fenêtres et aussi le phare blanchâtre au lointain. La pièce de l’est avait deux lucarnes. L’une était fermée avec un canif d’Afrique. Le ciel s’étendait à perte de vue par la lucarne du navire. L’homme n’a pas aimé ce pays, mais ce ciel le rendait heureux. Enfin, il en a un aperçu. La femme n’avait pas menti mais elle n’avait rien dit d’Important.
  Peu de temps après, il a commencé à pleuvoir. Le son de la pleuvoir. Le son de la pluie résonnait sur les lucarnes. Les gouttes d’eau, les gouttes d’eau. La mer brune a fait vaciller lentement et doucement le navire vert comme un berceau. Le navire s’est enseveli dans la nuit. L’homme est tombé dans un rêve pour qu’il voie la femme aussi. Il a murmuré quelque langues étrangères qu’elle a laissées. Ces mots s’écoulaient de sa bouche comme l’ecume. La veste grise a laissé certainement l’odeur de la femme. Cette odeur a enveloppé tendrement l’homme.
  Trois mois ont passé. Un beau jour en mai où ils se sont connus, l’homme est decendu du navire. Il n’a pas rêvé d’elle plus. Il a oublié sa voix et son visage. Il n’a pas pu se souvenir de la raison pour laquelle il était dans le navire. Mais il n’a pas oublié seulement les mots que la femme a laissés. L’homme a déposé la veste grise dans le navire vert, il a tenu seulement sa valise grise, il est parti. Au loin, au loin. Et il n’est jamais revenu.

(29/04/2009)

ある晴れた冬の午後

 ある晴れた冬の午後、一人の男が灰色のスーツケースと灰色のパーカーを手にどこからともなくやって来た。男の目の前には緑色の大きな船が浮かんでいて、以前夜中に訪れた事があるその船を曖昧な記憶を探りながら、男は船への扉に手を掛けた。一枚目の扉を通ると薄暗い入り口を通り、再び透明の扉があった。船は螺旋を描いて設計され、男は3階まで暗い階段を手探りで登った。船には小柄な船長が彼を待ち受けており、船長は船内を案内した。船長は南米に興味があるらしく、キューバやエクアドルのオブジェがところどころに並んでいる。建築、絵画の書籍と船長の好みでもあるらしい緑色の椅子は見覚えのあるものばかりだった。男は初めて訪れたような感嘆の声を出さねばならなかった。男は船長に4階に暫く住むことを伝えた。
 荷物を置いて男はベッドに寝転んだ。東側と西側にひとつづつ部屋があり、それぞれに天窓がついていた。両方から船のレンガ造りの煙突が見え、遠く白い灯台が見える。東側の天窓は2つあり、一つにはアフリカ産の小刀で窓が閉められている。船の天窓からは広く空が見渡せた。男はこの国が好きではなかったが、この国の空は彼を幸せにさせた。そして男は気がつくのだった。女は嘘はつかなかったが、大切な事をいつも言わなかった、と。
 暫くすると雨が降り始めた。天窓に雨の音が響き始めた。雨の滴、雨の滴。茶色い海は揺りかごの様に緑色の船をゆっくりと静かに揺らし始めた。船は夜と共に沈んでいく。男も女に会いに夢の中へと落ちていった。男は女が残した幾つかの外国語を呟いた。それはひとつひとつの言葉の泡の様に、彼の口から溢れ出した。灰色のパーカーだけが確かに女の匂いを残していた。その匂いは男を優しく包んだ。
 3ヶ月が経った。男は女と初めて出逢った5月のある晴れた日に、船を下りた。男はもはや女の夢を見なかった。女の声も顔も忘れていた。自分が何故船に乗っていたのかも、忘れていた。ただ、女の残した言葉だけは忘れなかった。男は見覚えのない灰色のパーカーを緑色の船に置き、灰色のスーツケースだけを手にして再び旅に出た。遠くへ、遠くへ。そして二度と戻ってこなかった。

14 avril 2009

L’autobiographie

 J’ai été elvée chez mes grand-parents du côté maternel quand j’ étais petite. C’étais le village qui s’est entouré de montagne douce et la rivière où on pêchait des Ayus. Je me rappelle souvent de l’odeur de la maison et le quartier. Le placard que j’ai caché, l’escalier secret étroit, le magasin d’amuse-guele où derrière la maison, le goût du melon d’eau. Les poissons rouges dans l’étang, les pins, le chien “Târo” et  sa petite maison, la tombe au long de la rivière, le crépuscule, l’allée de boue. Je ne peux plus trover cette allée.
  Le premièr étage du pavillon, je rêvais que ma mère étais morte bien des fois. C’étais la même chose chaque fois si bien que je me souviens de cette couleur de rêve. Lorsque je suis revenue dans la réalité, j’ai vu l’aspect extérieur par la petite fenêtre. Je suis sortie avec ma grand-mère en passant la brouette vers le champ. Le toucher du riz, l’odeur de la terre, la force des légumes. L’aurore. Les petites mains noueuses de ma grand- mère.
  En été, j’ai fait la sieste avec ma mère sur le tâtâmi. Nous avons ouvert les châssis vitrés, nous avons dormi en écoutant le chant des cigales dans le chaleur accablante. Dans la nuit, les grenouilles ont coassé. De temps en temps, on etendait de lointains roulements de tombour et le chant de grand-père à la fête d’ été.
  Dans un état de somnolence, on a vu que ma grand- mère nous a mis la courtepointe. Nous nous sommes endormis comme des enfants.

(14/04/2009)

自伝

 私は幼い頃、母方の祖父母宅で育てられた。鮎の釣れる河と低いなだらかな山に囲まれた村だった。あの家と界隈の匂いを私は今でも思い出す。隠れん坊した押入れ、秘密の狭い階段、家の裏にある駄菓子屋、すいかの味。池の金魚、松の木、犬の太郎と小さな犬小屋。土手づたいのお墓、夕暮れ、泥の小道。この小道を私は今はもう、見つける事が出来ない。
 家の離れの二階で私は母が亡くなる夢を見た。何度も、何度も。それは毎回同じ夢で、今でもその夢の色を思い出す事が出来る。目が覚めると小さな窓から暗い外の様子が伺え、私は祖母と一緒に手押し車を押しながら畑へ行った。稲の手触り、土の匂い、野菜の根の強さ。朝焼け。祖母のごつごつとした小さな手。
 夏には私は母と一緒に畳の上で昼寝をした。硝子戸を開け、夏のうだるような暑さの中でセミの鳴き声を聞きながら、夜には蛙の歌声を聞きながら私達は眠った。そして時折、夏祭りの太鼓の音と、祖父の歌声を遠くに。祖母が母と私に布団を掛けてくれるのを夢うつつに見ながら、私達は子供の様に眠った。…

8 avril 2009

CINQUANTE CHOSES

Cinquante choses que je voudrais faire avant de mourir
A l’instar de Georges Perec

Je voudrais sentir le vent de Yorkshire.
Jouer la scène dans un théâtre sans spectateur. Le rideau se lève. Dire des mots ce que je veux. Sortir de scène quand je veux.
Apprendre l’ équitation.
Apprendre la plongée sous-marine. Passer par le ciel et la mer.
Dessiner une voiture pour moi-même. De couleur verte.
Publier les poèmes que ma mère a laissés.
Ecrire des romans en français. J’organiserai des réunions d’autographe partout : Praque, Helsinki, Edimbourg, Yokohama, Munich, Habana...Je serrerai la main à des personnes.
Aller au Brésil pour assister à une course F1
J’aimerais m’oublier dans la lecture comme quand j’étais enfant.
Foncer à cent quatre-vingt à l’heure dans l’Autebahn.
Dessiner un livre d’images.
Apprendre le Shôringi. Regardez des cinémas. Imiter des mouvements souples.
Pleurer assez. Rire assez.
Apprendre des langues étrangères. Le latin. Le Grec.
Voyager dans le monde entier mais rentrer ma ville avant de mourir.
Monter en ballon.
Aimer un homme qui a de jolis mains.
Aller à la Bibliothèque nationale de France.
Apprendre à jouer du tambour, du violon.
Aller aux cinq salons d’automobile : Francfort, Paris, Genève, Détroit, Tokyo.
Vérifier l’existence du Père de Noël. Aller
en Finlande.
M
émoriser les mots français qui concernent les logiciels et les voitures.Comprendre la Bible sans avoir besoin d’être Chrétienne.
Aimer le vert. Porter des choses vertes.
Garder le grain de beauté du poignet gauche.
Réciter cinq vers que j’aime.
Jouer des orchestres dans mon cœour. Si je ne pouvais pas écouter de la musique, je la jouerais.
Monologuer assez. Fredonner assez.
Former une modèle en plastique que j’ai laissé longtemps.
Avoir le temps de lire Marcel Proust.
Prendre des photos de ce qui m’intéresse.
Passer le permis de vélomoteur.
Habiter la maison aux grandes fenêtres.
Travailler dans une aux patisserie japonaise.
Apprendre à m’habiller en kimono.
Avoir un chien qui s’appelle « Yuki »(la neige).
Faire un feu d’artifice, une bulle de savon.
Faire une sieste.
Etablir un site critique japoais qui s’appelle INO KENJI.
Aller des châteux dans le monde entier. Voir des paysages differents du quotidien.
Acheter des cigares.
Manger toutes sortes de glaces.
Ecrire le journal d’un rêve.
Apprendre la pêche. Aller au fleuve.
Planter des fleurs bleus dans mon jardin.
Marcher pieds nus dans une rue asphaltêe.
Ramasser des coquilles sur la plage de sable à Okinawa.
Revenir à Lyon, un jour.
Renvoyer les affaires qu’il m’a laissées.


(08/04/2009)


50のこと
死ぬまでにやっておきたい50の項目
Georges Perecにならって


私はヨークシャーの風を感じたい。

観客のいない劇場で一人で演じる。幕が上がる。自分の好きな様に言葉を発する。そして自分の好きな時に退場する。

乗馬を習うこと。

スキューバダイビングを習うこと。空と海を越えよ。

自分自身の為の自動車をデザインする。色は緑。

母が残した詩を出版すること。

フランス語で小説を書くこと。そしてサイン会をあちこちで行うこと。プラハ、ヘルシンキ、エディンバラ、横浜、ミュンヘン、ハバナ・・・。人々と握手すること。

フラジルへ行きF1に参加すること。

子供の時の様に読書に没頭したい。

アウトバーンを180kmで走りたい。

絵本を一冊つくること。

少林寺を習うこと。映画を観てしなやかな動きを真似すること。

よく泣き、よく笑うこと。

外国語を習うこと、ラテン語とギリシャ語。

世界中を旅行すること。でも死ぬ前には自分の街に戻ってくること。

気球に乗ること。

手が綺麗な男性を愛すること。

フランス国立図書館へ行くこと。

ドラムとバイオリンを習うこと。

世界5大モーターショーへ行く。フランクフルト、パリ、ジュネーブ、デトロイト、東京。

サンタクロースの存在を確かめること。フィンランドへ行こう。

ソフトウェアと自動車に関係するフランス語を覚えること。

聖書を理解すること。しかしキリスト教徒になる必要性はない。

緑を愛すること。緑色の物を身に着けること。

左手首のほくろを大事にすること。

私の好きな詩を5編暗誦すること。

心の中でオーケストラを演じること。もし音楽が聴けない時は、心の中で演じる。

独り言を十分に言うこと。鼻歌を十分に歌うこと。

長い間放置しているプラモデルを作製すること。

マルセル・プルーストを読む時間を取ること。

気に入った写真をとること。

バイクの免許を取ること。

大きな窓のある家に住むこと。

和菓子屋で働きたい。

着付けを習うこと。

“ゆき”という名前の犬を飼うこと。

花火とシャボン玉をすること。

昼寝をすること。

猪野謙二のサイトをつくること。

世界中の城に行くこと。日常と違う視点で風景を見ること。

葉巻を買うこと。

全ての種類のアイスを食べること。

夢日記をつけること。

釣りを覚えること。川へ行こう。

庭に青い花を植えること。

沖縄の砂浜で貝を拾うこと。

いつの日か、リヨンに戻ること。

彼が残していった物を返すこと。

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8 avril 2009

les charades

Charades à 2 syllabes:
Mon 1er ronronne.
Mon 2nd est une semence d’une céréale.
Mon tout, c’est un sentiment.

Mon 1er une sorte d’arbre.
On puise des liquides avec mon deuxième.
Mon tout est utilisé par des peitures.

Charades à 3 syllabes:
Mon 1er est une conjonction de coordination.
Mon 2nd est la voix perçante.
Les français boivent chaque jour mon 3ème.
Mon tout est un artiste.

(08/04/2009)

6 avril 2009

La nausée

Je suis sur l’esplanade en Espagne                    17Mar09
entournée des bâtiments en forme d’arc                         
la nuit déjà tombe
dans les comptoirs des bars
les gens se réunissent joyesement

Mon ombre me suit
pour boire du Txacolin

lors de la nuit
elle est haute comme trois pommes

elle me suit à petits pas
à petits pas

en flottant dans la lumière du réverbere

Nous avons l’estomac dans les talons
avant les assiettes disposées de fruits de mer
nous clouent les regards

nous nous essuyons la bave

Le garçon à la bouteille de Txacolin
verse deux verres avec vivacité
comme la magie scintillante
les gouttes mélangent de l’écume
avec du bruit provenant du bar animé

J’aperçois que mon ombre
flottant au nord et au sud
je l’aborde et lui parle
mais elle ne comprend rien
Plus je pousse des mots
Plus elle est ivre

Elle se creuse la tête
et elle a la gueule de bois
je n’en sais absolument rien
comme si les mots l’enivrent
enfin elle vomit

Je m’arrache les cheveux
et je me décide de quitter mon ombre
dans l’esplanade
je m’en vais
elle ne me poursuivit plus
je regarde en arrière
elle se tient debout
en ayant la chair de poule
Il me semble qu’elle sait déjà
être délaissé et l’accepte

Je rebrousse mon chemin rapidement
et prends la main de mon ombre
il crachine et le chemin est mouillé
Nous marchons le même rythme comme avant

Cette nuit-là
nous pouvons dormir sur nos deux oreilles
en rêvant la même mer
dans une plage
un chien fouit
on a une vision connue
le clapotis demeure tranquillement dans nos oreilles

(06/04/2009)

吐き気


私はスペインの広場にいる
アーチ型の建物が広場を囲み
既に外は暗くなっている
バーのカウンターには
人々が賑やかに集まっている

私の影は私について
一緒にチャコリンを飲みに行く
夜になると彼は小さくなり
ちょこちょこと私の後についてくる
街灯の光で彼はゆらゆらと揺れている

私達はすっかりお腹が減っていて
並べられたお皿の
数々の海の幸に釘付けになる
私達は涎を拭く

給仕は片手でチャコリンを持ち
勢い良く2つのグラス酒を注ぐ
それはまるで魔法の様にきらきらと
賑やかなバーの騒音の泡と
共にグラスの中で混ざり合う

私は影がますますゆらゆらと
揺れ始めていることに気付く
私は影に話しかけるが
影は私の言葉が分からない様子
私が言葉を発すれば発するほど
彼はどんどん酔ってゆく

頭を抱え
舌がもつれて
何を言っているのかてんで分からない
まるで私の言葉に酔っているよう
ついに彼は吐いてしまう

私は絶望し影を広場に取り残そうと決意する
私が去っても影は追いかけてこない
振り返ると彼はじっと立っている
寒さに震えながら
そしてもう既に見捨てられてきたことを
知っているかのように 受け入れているかのように

私は急いで引き返し
影の手を取る
小雨が降り出し道を冷たく濡らした
私達は昔の様に同じリズムで歩いた

その夜私達はぐっすりと眠った
同じ海の夢を見ながら
そこでは一匹の犬が砂浜で
穴を掘っていた
私達は同じ犬の事を思い出していた
海の波の音だけが静かに私達の耳に残った

2 avril 2009

l'histoire de l'ours et la biche

20_Dec09

  Devant l’Opéra qui se situe au centre de la ville, l’ours et la biche, il se sont donné leur premièr rendez-vous. La biche peut marcher n’importe où, mais elle perd son chemin souvent parce qu’elle ne voit que droit.
  La biche a apporté le compas de son pays, mais il était « cassé ». L’ours a expliqué cela : la composition de la ville, la position des fleuves, il y a le soleil là-bas, c’est l’après-midi maintenant car il y a l’ombre dans cette direction, danc, c’est l’ouest. Et ici, l’est. « Mais je pense que j’aurais jamais pensé ça » La biche a répondu. Et elle a perdu son chemin comme toujours. Enfin, l’ours lui a proposé de se retrouver devant l’Opéra où on a une vaste vue partout. Dans la nuit, l’Opéra scintillait rouge pour que la biche marche droit sans hésitation.
  L’ours est venu du grand pays où il neigeait beaucoup. Il a traîné la cuiller partout parce qu’il aimait la glace. La biche est venue d’une petit île, mais la montagne où elle a habité il
neigeait chaque année. Tous les deux ont emporté l’odeur de la neige, ils ont croqué la glace ensemble en songeant à leur pays natal.
  Ensuite, ils ont fait la sieste au bord du fleuve, ils ont diviné avec les herbes enlevées. L’ours a dit à la biche a souhaité qu’elle craque une glace avec l’ours pour toujours. Il a commencé à faire sombre de plus en plus et la nuit a approché. L’ours a dit : « On rentre, il va bientôt faire nuit.» Il a commencé à pleuvoir. La pluie fine pluevait sans son dans le fleuve, le brouillard jaune a enveloppé la ville. « Ah, on n’y voit rien dans ce brouillard ! » ajouta l’ours. Ils sont rentrés dans leur nid, ils se sont endormis dans un sommeil profond en écoutant le son de la pluie.
  L’automne a passé. C’était l’hiver. C’était la saison que l’ours hiberne. « Je ne peux plus faire de nuits blanches. »a t-il dit. « Je ne ferais pas ça tous les jours.» Je dois chercher des vivres pour l’hibernation. » L’ours est revenu dans son pays froid avec sa cuiller. La biche a emi, un bramement fluet, plusieurs en marchant dans les feuilles mortes. Il faisait du vent de nuit. Elle n’a pas su retrouver le chemin vers la montagne. Les herbes du fleuve étaient d éjà mortes, le feu de l’opéra était éteints.
  Soudain, la biche a senti un poids de neige sur ses cils. Après le départ de l’ours, il neigeait dans ce pays. La biche s’est souvenue de l’habitude dont l’ours se rongeait doucement les cils de la biche.

(02/04/2009)

クマと鹿の話


 街の中心にあるオペラ座の前で、クマと鹿は初めての待ち合わせをした。鹿はどこまでも歩くことが出来たが、真っ直ぐにしか視界を見ることが出来なかったので、よく道に迷った。鹿は自分の国からコンパスを持ってきていたが、それは壊れていた。クマは街の構図と、河の位置、太陽がこちらにあるから影がこちらに出る、だから東がこちらで西がこちらだと説明した。でも私はそんな風には考える事が出来ないわ、と鹿は言った。そして鹿は毎日道に迷った。そこでクマは街のどこからでも見渡せるオペラ座の前で待ち合わせをしようと提案した。夜になるとオペラ座は赤く光り、鹿はそこを目指してまっすぐに、迷いも無く歩いた。
 クマは寒い雪の降る大きな街からやって来た。氷が大好きだったので、いつも小さなスプーンを持ち歩いていた。鹿は小さな島からやって来たが、住んでいた山には毎年雪が積もった。雪の匂いを運んできたクマと鹿は、故郷を想いながら二匹で氷を一緒にかじった。
 それから二匹は河のほとりで昼寝をして、草をちぎって占いをした。クマは鹿に心の中で願い事を唱えるのだ、と教えた。鹿はいつまでもクマと氷を一緒にかじることを願った。少しずつ日が暮れ始めていた。帰ろう、もうじき夜がくる、とクマは言った。そのうち雨が降り始めた。霧雨の様な雨が河に音もなく降り、黄色い霧が街を包み始めた。ああ、この霧で何も見えないね!とクマは言った。二匹は寝床に戻り、窓に落ちる雨の音を聞きながら眠りに落ちた。
 秋が過ぎ、冬がやってきた。クマの冬眠の時期がやってきた。僕は寝ないで何かをする事なんて出来やしない、と、そして毎日こんな事はしていられない、冬眠前の食糧を探しに行かなくては、とクマは言った。クマはスプーンを持って寒い国へと戻っていった。鹿は夜風の吹く中、散り敷いた葉を脚で踏みながら細く、遠く、何度も鳴いた。鹿は山へ戻る道が分からず途方に暮れた。既に河の草は枯れ、オペラ座の火は消えていた。
 ふと、鹿は睫毛に雪が降る重みを感じた。クマが去った後に、この国に雪が降ったのだ。鹿はクマが鹿の睫毛を軽く噛む癖を思い出していた。

16 janvier 2009

mon œuvre

Au mois d’octobre 2009, vous publiez votre premier livre, qui remporte immédiatement un très grand succès. Vous faites dès aujoud’hui un beau cadeau au cours d’écriture créative :les 200 à 250 premiers mots de votre future œuvre...


Le titre :La fleur d’hiver
Le premier chapitre: La goutte d’eau

  Je rêve. Est-ce que je rêve ? Oui, il est certain que c’est un rêve. Je me souviens de cette sensation lourde. Je fais le même rêve toutes les nuits. La même couleur, le même son, le même lieu. Les choses claires deviennent floues de plus en plus, les choses légères deviennent lourdes de plus en plus. Je souffre de ce poids, j’attrape mon poignet par l’autre main.
En peu après, les sons lourds au loin arrivent à mes oreilles. Lentement et régulièrement. J’entrouvre mes yeux et je ne peux pas savoir un instant où je suis. En entendant le son, comme une berceuse, je me suis endormie dans un sommeil profond.
  Le temps passe comme cela. Dans la nuit, je rêve, dans le matin, je marche dans le couloir blanc. Je salue machinalement les personnes qui se connaissent depuis longtemps. Il y a une odeur particulière et elle mélange de nombreuse voix, et pas. Je continue de marcher au deuxième étage, au troisième étage. Au fond du couloir où je reste normalement, on peut voir la tour Tokyo. Les gens viennent quelque part qui s’habillent de vêtements blancs. Ils ne font rien, ils regardent la tour doucement. Je regarde leurs vêtements qui tremblent comme le vent. Il semble que je vois un rêve éveillé. C’est un spectacle qui était un enterrement...
  Cette nuit-là, j’ai entendu un son qui était de rytheme different....

(16/01/2009)

冬の華

第1章:水の滴

 私は夢を見ている。私は夢を見ているのだろうか?確かにこれは夢だ。この重い感覚を私は思い出す。毎晩同じ夢を見ているのだ。同じ色、同じ音、同じ場所。はっきりとしたものが段々ぼやけ、軽いものがどんどん重くなってゆく。この重さで私は苦しくなり、私は片方の手でもう一方の手首を掴むのだ。
 少しすると、遠くの方で重い音が私の耳に届く。ゆっくりと、規則的に。私は半分目を開け、自分が何処にいるのか一瞬分からない。その音を聞きながら、それはまるで揺りかごの様に、私は深い眠りの中へと落ちてゆく。
 時はこの様に過ぎる。夜中、私は夢をみ、日中は私は白い廊下を歩く。長い間知っている人々に機械的に挨拶をする。特殊な匂いと沢山の声と足音が混じりあう。私は1階、2階、3階と歩き続ける。私が普段居る廊下の奥では東京タワーを見ることが出来る。白い服を着た人々が何処からともなくやってくる。彼らは何をするという訳でもなく、静かにタワーを見ている。私は彼らの服が風の様に揺れているのを眺めている。それはまるで白昼夢の様だ・・・葬式の光景の様なのだ・・・
 その夜、私は違うリズムの音を聞いた・・・

13 juin 2008

mon plus beau souvenir d'enfance

Sujet:Quel est votre plus beau souvenir d’enfance?

  Quand j’étais enfant, ma mère m’a demandé « Si tu renaissias, qu’est-ce que tu voudrais ? » Je lui ai répondu « Je voudrais devenir un homme gentil. »Et ma mère a dit « Moi,je voudrais devenir une fleur .» Après elle est morte. Je me souviens d’un récit.
  Soseki Natsume est un romancier japonais, il a écrit « Les dix rêves de la nuit »,cette œuvre constitue en dix rêves qu’un homme voit. J’aime la première nuit.
  Une femme avait des cils et des cheveaux noirs, elle a dit à un homme qu’elle allait mourir bientôt. Et elle a souhaité être entrerrée avec une hûitre perlière dans la nuit au clair de lune. Elle lui a demandé d’attendre 100années. Il a attendu et a compté sur ses doigts en regardant défiler les jours. Un jour, un lis blanc a fleuri. Un homme l’a remarqué et il a pensé que 100 années étaient passées.
  Après la mort de ma mère, mon père a planté des bulbes de lis dans leurs jardins.
  En cette saison, les lis sont en fleur et je me souviens des lis et de ma parents.

(13/06/2008)

 私が幼かった頃、母が私に尋ねた事がある。「もし生まれ変わったら何になりたい?」と。私は「優しい人間になりたい」と答えた。「お母さんはね、花になりたい」と母は言った。彼女が亡くなった後、私は一つの話を思い出す。
 夏目漱石は日本の小説家である。彼は「夢十夜」という作品を書いたのだが、この作品はある男が見た10個の夢で構成されている。私は第一夜が好きだ。
 黒い睫毛と髪の女が、男に自分はもうすぐ死にますと言う。彼女は月の明るい夜に真珠貝で埋めて欲しいと願った。そして100年待ってくれと言う。彼は指折り100年待った。ある日、白い百合が咲いた。彼はやっと100年経ったのだのだな、と気がついた。
 母の死後、父は庭に百合の球根を植えた。この季節になると私は咲きほこる百合と両親を思い出すのだ。

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